mercredi 24 décembre 2008

JOYEUX NOEL ! FELIZ NAVIDAD!

Nous nous apprêtons à vivre Noël. C'est un sentiment assez étrange nous avons la tête aux différentes découvertes, il fait chaud, et nous ne sommes pas absorbés par la frénésie de communication et des achats de Noël. Et pourtant, les crèches fleurissent sous les auvents des maisons, comme les sapins en plastique aux formes trop parfaites remplis de lampes.



Après la messe de 21h, nous devrions passer Noël avec les pères de la paroisse puis dans 2 familles. Les Honduriens fêtent Noël toute la nuit.



Du côté de nos missions, nous devrions commencer à travailler début février. Nous devons parfaire notre Espagnol, et puis l'école reprend à cette période.
Maÿlis sera bien responsable des relations entre la directrice et les professeurs de l'école privée d'Olanchito. Le but est d'augmenter le niveau scolaire actuellement très bas en renforçant les méthodes pédagogiques et la motivation des profs. En effet pour pouvoir vivre ceux-ci en général ont deux ou trois emplois.

De mon côté, il faudra m'intégrer dans le quartier dans lequel vivent les femmes avec qui je vais travailler. Je sais qu'elles font partie d'une école de mères pour apprendre à lire et à écrire dans un des quartiers les plus pauvres d'Olanchito. Nous y sommes passés l'autre jour avec un des padre mexicain : Sourires, enfants pieds nus, ventres gonflés signe de malnutrition. Là bas, pas d'eau courante, ni électricité. Je vais commencer à m’intégrer dans le quartier dès le mois de janvier.


En plus, au mois de Janvier nous devrions reclasser les livres de la bibliothèque et faire une base de données de l'ensemble des ouvrages le matin et l'après-midi nous serons au service de la paroisse. On trouve tout de même de quoi s'occuper !!!


Je continue mon intégration en jouant au football. Le sport est magique comme facteur d'intégration, surtout lorsqu'on est français. Ils m'ont surnommé "El gooleador". May elle suit un cours de danse : classique, jazz et flamenco au programme.


Après Noël, nous devrions partir nous promener au Honduras voir un site maya: Copan Ruinas, puis après aller découvrir Antigua au Guatemala.


Feliz Navidad a todos !

mercredi 17 décembre 2008

La recette du mois : les tacos

La culture passe aussi par la cuisine. Nous découvrions petit à petit les saveurs du Honduras. Aussi, aujourd'hui, je vais me transformer en Maïté hondurienne pour vous faire découvrir un plat d'ici : les tacos.
Vous pourrez ensuite le réaliser chez vous en toute simplicité, ça changera des crozets, soupes, tartiflettes et raclette de saison chez vous.


1/ Tout d'abord préparez de la pâte avec de la farine de maïs, de l'eau et de la margarine
2/ Ensuite faites cuire ensemble : viande de poulet, bœuf, oignons, pommes de terre.
3/ Avec la pâte, faites plusieurs petites boules. Ecrasez une boule de pâte


de manière à obtenir une galette de fine épaisseur avec l'outil suivant

4/ Mettez un peu de mélange de garniture sur la pâte

5/ Pliez la pâte de manière à obtenir un chausson


6/ Passez les tacos à la friteuse ou dans l'huile chaude de manière à frire l'ensemble environ 10 minutes chacun

7 / Servez avec du chou rapé, du fromage rapé, une sauce chaude tomate, crème fraîche et oignons, et une sauce blanche mayonnaise, moutarde "Savora" et ail.

Bon appétit !!

La recette du mois prochain les tamales, la spécialité de Noël.

vendredi 12 décembre 2008

N’est pas Breton qui veut…

Jeudi 11/12/2008 : Nous avons décidé depuis quelques jours d’aller visiter Trujillo, station balnéaire située sur la mer des caraïbes, pour laisser un peu Elisabeth et Alfred tranquilles et commencer à découvrir ce beau pays. Seulement nous avons un problème : le pont pour accéder à Trujillo est cassé suite aux fortes pluies qu’il y a eu en novembre, on peut y accéder mais il faut prendre 3 bus, ça semble compromis sur une journée. Tant pis, nous changeons de programme, nous partons pour La Ceiba, située également sur la côte, ancienne capitale de la banane et devenue la ville où faire ses achats, à seulement 2 heures de bus d’Olanchito.



8h30 : Nous voilà partis tous les 2 vers le terminal de bus, quelques gouttes commencent à tomber alors qu’hier il faisait un temps de rêve. En bons bretons optimistes nous décidons de braver ce petit crachin, abrités sous nos « capotes », et continuons notre chemin vers le terminal. Arrivés là bas, nous trouvons le bus vert recommandé par Alfred sans problème, et nous voilà partis 30 minutes plus tard direction La Ceiba. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de La Ceiba le ciel vire au gris, le crachin au déluge… Nous apercevons des quartiers inondés, les gens avec de l’eau jusqu’au nombril, nous nous regardons en nous disant mais « que diable sommes nous allons faire dans cette galère ? ».



Nous descendons du bus sous des trombes d’eau essayant de nous abriter vaille que vaille sous nos cirés de bretons. Après 2 minutes à essayer de se faire comprendre, nous prenons le taxi direction Le Parque Central, soit la place principale du centre ville. A bord du taxi, nous voyons l’eau montée, montée, et finalement l’eau rentrer dans la voiture. Aïe ! Qu’est ce qu’on fait ? OUF : on arrive dans le centre ville et il n’y a plus d’inondations ! Nous pouvons profiter et découvrir cette ville. Nous allons voir la mer qui est déchaînée, nous nous faisons fouetter par le vent et retrouvons nos sensations de bretons à une différence près : ici le vent est chaud, quel bonheur !





Dans cette ville américanisée, nous nous arrêtons déjeuner chez Pizza Hut après quelques hésitations avec le burger king !




Nous voilà repartis sous la pluie direction le parc Swinford, tout mignon.



Puis direction le Mall Megaplaza, le centre commercial pour essayer de trouver des yaourts pour Alfred et Elisabeth car il n’y en a pas à Olanchito.


C’est là que le parcours du combattant commence vraiment : nous prenons un taxi mais arrivés à 500 mètres du centre commercial, impossible d’avancer nous sommes stoppés par un barrage d’eau ! Comme Mimi cracra l’eau elle aime ça, nous voilà partis avec Xavier pour braver l’eau, nous avons de l’eau jusqu’aux genoux mais ça nous fait bien marrer : venir jusqu’au Honduras et avoir de l’eau jusqu’aux genoux pour un breton c’est un peu la honte ! Nous qui faisons tout notre possible pour ne pas se faire mouiller par une vague qui saute sur la digue de Saint Malo…




Enfin après cette partie de fous rires, nous voilà arrivés tout dégoulinant dans le centre commercial à la recherche de yaourts que nous cherchons, nous cherchons … et ne trouvons pas. Il est déjà 14h45 et il nous faut songer à rentrer sans trop savoir si nous le bus pourra passer sur la route inondée ?


15h : Nous arrivons au Terminal, le bus pour Olanchito est là qui nous attend, tout juste montés dans le bus nous partons. Au bout d’une ½ heure, le contrôleur nous dit que nous allons changer de bus, pour un bus de la même entreprise mais qui est direct. 5 minutes après nous voilà dans notre nouveau bus, debout au milieu d’un bus bondé et nous dégoulinant toujours ! Heureusement au bout de 10 minutes plusieurs personnes descendent. Oui oui quand on dit direct il y a quand même quelques arrêts c’est normal.



17h15 : Nous voilà revenus dans notre chez nous, heureux de cette folle journée, bien au chaud, bien heureux de toutes ces découvertes, de voir comment des conditions climatiques peuvent influencer la vie des gens. La suite au prochain numéro !




lundi 8 décembre 2008

La vie à Olanchito

Buenos Dias todos !

Tout d'abord un grand merci pour vos mails et témoignages d'affection, continuez à nous donner de vos nouvelles ça nous fait super plaisir.

Voici quelques nouvelles fraiches d'Olanchito :
Après la firma mardi, vendredi c'était la Graduation de Samuel, fils d'une des familles que nous voyons très souvent ici. La Graduation est l'équivalent de la remise de diplôme de bac pour nous, mais digne d'un show à l'américaine : toge et chapeau, appel de chacun et remise de diplome en mains propres, photos avec la famille, discours des meilleurs élèves ... et le soir grande fête pour célébrer la graduation. Tous les amis de Samuel étaient présents, les filles avec de belles robes de Barbie, les garçons en pantalon et chemise, de la nourriture pour tout le monde, comme dit Dona Sandra :"es la multiplicacion del pan" : quand il y en a pour un il y en a pour 20 ici .































Nous avons passé le week end à visiter et rencontrer de nouvelles familles fortes différentes, certaines très pauvres, d'autres très cultivées, bizarre de passer d'un niveau social à un autre mais enrichissant. Comme vous avez pu le voir, ici nos journées consistent à découvrir : écouter, parler avec les gens et découvrir la culture hondurienne. On doit avouer qu'on est bien fatigués à la fin de la journée à essayer de comprendre et parler espagnol ! Les progrès se font sentir pour tous les 2.

Don Will et Dona Sandra, parents de Samuel :




Une photo du diplômé : Samuel !



Nous avons également eu la visite de Marie et Alicia et son mari, qui font partie de l'association Fraternité Honduras. Marie Alicia est hondurienne et son mari français, ils vivent à Paris et sont venus visiter leur famille hondurienne et les coopérants. Nous en avons profité pour aller visiter le collège de l'Immaculée Conception où je vais travailler, école qui vient d'être repeinte et rénovée.
Mon collège :




Ce matin, nous avons rencontré l'Evêque "Jean Louis", qui à notre grand bonheur est canadien, je dirais même plus québécois, et qui donc bien évidemment parle français ! Nous avons vu avec lui l'histoire de nos visas, et avons bon espoir d'obtenir notre résidence pour un an sous les 3 prochains mois.

Ces 3 derniers jours, ce sont les confirmations, 80 confirmants sur le diocèse d'Olanchito : les garçons sont habillés avec un pantalon noir et une chemise blanche et les filles en blanc. L'avantage ici c'est que pendant les cérémonies je vois très bien, les honduriens n'étant pas très grand ! Et Xavier n'en parlons pas, je sens qu'on va bientôt l'appeler "el Alto", car ici on donne pas mal de surnom.

Hasta pronto !

mercredi 3 décembre 2008

Premiers jours à Olanchito

Difficile de décrire les premiers jours de vie dans notre nouveau quotidien. Je vais essayer de mettre des mots sur l'ensemble des images et sons qui nous sont parvenus.

Nous sommes arrivés à San Pedro Sula qui est la ville la plus développée du Honduras. Arrivés de nuit au Honduras, nous sommes conduits à l'hôtel par le chef de l'immigration locale. C'est un ami d'un des padre d'Olanchito. L'hôtel est très luxueux. Nous nous réveillons le matin sous un soleil de plomb. Il fait très chaud. Nous sommes près de l'aéroport entre deux routes extrêmement passantes. Sur le parking de l'hôtel et du restaurant Hummers derniers cris, énormes pick-up sont au rendez-vous...Nous nous promenons dans le jardin admirant la végétation verdoyante, les fleurs, les énormes fourmis.

Alfred et Elizabeth nous retrouvent vers 12h00 pour partir vers Olanchito. Nous passons à Tella qui borde la mer des caraïbes pour un déjeuner de poisson. Nous découvrons par la route jusqu'à Olanchito les montagnes ver.tes, les plantations de palmes et de bananes, les habitations. Et comme dans ces pays, les gens marchent, roulent à vélo, en charrettes à cheval, en énormes 4*4 le long de ces routes. Ce pays a l'air magnifique
Nous sommes très heureux de découvrir ce pays. Nous discutons beaucoup avec Alfred et Elizabeth sur le pays, Olanchito... Nos premiers mots en espagnol se font avec Walter le chauffeur de la paroisse.

Nous sommes arrivés de nuit à Olanchito. Passage rapide pour saluer les padre, qui sont nos "employeurs" : les partenaires sur le terrain. Nous rencontrons Padre Paco, Padre Hugo. Dîner chez Dona Sandra et Don Will, la famille hondurienne d'Elizabeth et Alfred.

Nous découvrons petit à petit la petite ville d'Olanchito et ses habitants.
1/ Nous sommes plongés dans la vie hondurienne. Notre intégration est complète. Elizabeth et Alfred nous présentent à tous leurs amis. Quel bonheur de se retrouver invités dans des familles honduriennes à partager leur quotidien, leur déjeuner.
Les grandes vacances commencent tout juste ici.
Nous avons assisté à la cérémonie de remise de diplôme du baccalauréat d'un des enfants d'une des familles. Dans une grande salle, remplies de chaises, sous les pâles des ventilateurs, les bacheliers viennent signer leurs diplômes. C'est un des jours les plus importants dans la jeunesse d'un enfant : la possibilité d'aller à l'université et le passage à l'âge adulte. Cette remise de diplôme se fait un peu comme une grande messe, pendant laquelle chacun est appelé à signer. Puis 3 jours après, ils reçoivent leur diplôme vêtus d'une toge comme dans les grandes universités américaines.
Nos premiers contacts avec les pères mexicains qui sont nos employeurs sont excellents. Nous avons déjeuné avec eux dans une très bonne ambiance. Ils jouent un rôle énorme dans le développement de la foi à Olanchito, et dans l'éducation. Ils vont chaque semaine aussi faire de longues marches dans les montagnes, et la forêt tropicale pour célébrer la messe avec les communautés les plus éloignées un peu comme dans le film Mission. Nous devrions aller accompagner un d'eux dès qu'il fera meilleur et que les chemins seront plus faciles.

2/ Notre petite maison est située au fond d'un jardin. 4 murs et un toit de taule ondulée forment une pièce de vie, une chambre et d'une salle de bain avec eau chaude. La classe quoi !! Je ne suis pas sur que l'électricité soit aux normes mais bon !!! je vous laisse venir voir. Les pamplemousses du jardin permettent de faire des jus naturels pour toute la journée. En sortant du jardin, c'est la maison de la propriétaire. Cette maison est située à 50 m de la place principale d'Olanchito.
Les nuits sont assez bruyantes pour nous parisiens, habitués aux seuls bruits de la ville. Les coqs ne chantent pas qu'au lever du soleil !!! Un pamplemousse qui tombe sur notre toit en taule ondulée ca fait un peu près comme si vous dormiez à côté d'une grosse caisse dans un orchestre. Le perroquet vert de la voisine semble préférer appeler ses collègues la nuit que le jour. Enfin il y en avait 4 avant parait-il. Rassurez-vous bien fatigués par tant de découvertes, d'attention pour suivre les conversations en Espagnol, nous dormons bien !
Olanchito est une petite ville entourée de montagnes. Les rues principales sont en macadam, mais dès que l'on sort des 3 ou 4 grandes avenues, les rues sont en terre et défoncées par les pluies et le passage des automobiles.

3/ Nous sommes arrivés sous un beau soleil et une température de 25°. Le temps s'est gâté depuis et il fait très humide, et pleut à grandes eaux toutes les deux heures depuis lundi soir. Heureusement nous avons nos capotes --> nos imperméables pour nous protéger.

A très bientôt pour un premier aperçu de la comida, des amis d'Alfred et Elizabeth, les impacts de la crise financière chez les Honduriens, nos postes, comment rentre un acteur de téléphonie mobile américain sur le marché hondurien...

lundi 1 décembre 2008

Découverte d'Olanchito

Ca y est nous sommes bien arrivés à Olanchito

Nous sommes très heureux de découvrir cette petite ville enclavée dans un cirque de montagnes.

Ce premier Dimanche nous a permis de découvrir les rues, les visages, les sourires, le marché qui seront notre quotidien lors de ces 2 années.

Alfred et Elizabeth nous ont fait découvrir les familles avec lesquels ils sont devenus amis. Dona Sarah et Don Will nous ont offerts nos premiers dîners : tortillas au fromage, tamale : galette de maïs garnie de riz et de petits pois...une spécialité de Noël.

Nous rencontrons petit à petit tous leurs amis

Ce sont les premiers beaux jours : Il fait beau et chaud.

Nous déjeunons ce midi avec les Padre pour définir plus précisément la mission.

Nous en prenons plein les yeux et les oreilles !!!

Hasta pronto !